Cour de Cassation et suite........
Pour gagner du temps, mon avocat me conseilla sans attendre la décision de la Cour d'Appel de Montpellier, d'aller en Cassation.Celle ci cassa l'arrêt de la Cour de Montpellier estimant que les experts ne s'étaient pas "expliqués sur l'absence d'hémostase à la cire lors de la première intervention".L'affaire pour ce qui concernait la faute chirurgicale était renvoyée à la Cour d'Appel de Nîmes. Celle ci ordonna évidemment une expertise confiée d'abord au Pr Chodkiewitcz qui refusa avec comme prétexte: "pour avoir connu de l'affaire", en fait c'était plutôt pour ne pas avoir à se trouver dans la posture emmerdante pour lui, d' avoir à "juger" le boulot de Fuentés, il s'avait qu'il n'y avait pas eu d'hémostase, et préféra donc regarder ailleurs!.... Le Pr Jean Pierre Sichez de la Salpétrière fut donc nommé comme expert , j'envoyais 700e pour une expertise indépendante.....heu......du moins le pensais je!......J'ai déja ecrit dans ma lettre adressée à Mr Sichez comment s'était déroulée cette "expertise".Je rappellerai simplement que "l'expert" ne tint aucun compte du compte rendu opératoire-le CRO-qui ne mentionnait pas d'hémostase à la cire.....que Fuentés lui "avait dit qu'il l'avait faite".....que ça se faisait couramment mais que ce n'était pas obligatoire...." Et il ajouta péremptoire:..."Il n'y a pas de dogme..." La messe était dite. Il ométtait simplement de dire qu'il y avait bien eu "une hémorragie provenant des tranches osseuse" cela écrit par Fuentés lui même noir sur blanc.Comment peut il y avoir une hémorragie alors que les tranches osseuses sont soigneusement cirées? J'attends toujours la réponse. Certes Fuentés a bien fait cette hémostase mais comme il l'a bien ecrit : à la reprise opératoire! alors que le mal était fait , ce qui fut sans effet. Les assurances de Fuentés n'auront pas un sou à débourser .Mon Avocat espérait pouvoir profiter de la loi de Mars 2002 dite "Loi Kouchner" qui indemnise desormais les victimes d'accident opératoire, mais il n'en fut rien, une loi votée en Décembre 2002 limita la rétroactivité de ladite loi à quelques mois, j'étais donc loin du compte et ne pouvais en bénéficier.